Encore un bon chapitre et un travail d’adaptation de qualité ! Certes, les lectrices et lecteurs attendant avec impatience le nouvel arc risquent d’être déçus mais qu’importe. Le fait est que Toyotaro se débrouille comme un chef en matière de mise en scène et de passages inédits. Ici, la mise en avant de Goten et Trunks et le rattachement à l’arc de préambule (pas présent dans le manga) s’exécutent avec brio. Dans le film, les deux saiyan n’avaient pas vraiment eu l’occasion de briller mais, ici, leur travail d’équipe et leur capacité à trouver du fan dans les situations les périlleuses nous renvoient à l’arc Buu. Quand ils avaient transformé ce dernier en ballon de volley ball, ahahah. Et que dire du Commando Saiyaman X Gamma qu’ils forment brièvement ? Les Quatre Justiciers n’ont jamais été aussi étincelants ! De quoi pousser Cell Max dans ses retranchements et le contraindre à contrôler ses pouvoirs.
On pourra regretter que la fusion ratée soit restée au programme mais bon… Peut-être aurons-nous un Gotenks réussi d’ici peu ? Et outre les quatre justiciers, l’intervention de C-18 fait également plaisir à voir. De même que ces doubles pages que maîtrise de plus en plus Toyotaro. Si seulement Mikio Ikemoto pouvait en prendre de la graine… Les seuls défauts inhérents au chapitre se retrouvent dans le film de base. À savoir l’absence de personnalisation de Cell Max qui ne s’avère être qu’une machine à tuer dépourvue de conscience. Quitte à revoir Cell, il aurait peut-être fallu le relier davantage au Cell iconique que nous avons tous appris à craindre. Allez, la suite ! J’imagine que nos sentiments devraient être chamboulés plus que de mesure. D’autant plus que la dramaturgie est une composante rare du Dragon Ball Universe. Forcément, quand vous avez les Dragon Ball à portée de main, la mort ne fait plus aussi peur.
