« On nous a informés que plusieurs marques de griffe avaient été découvertes dans d’autres villages… » rappelle Ibiki Morino à Shikamaru. « Mais Code n’a pas été vu une seule fois ». « Qui aurait pensé qu’un seul survivant de Kara nous donne autant de fil à retordre… » peste Shikamaru. « Qu’en est-il des Outers ? ». « Ça n’a rien donné… » lui fait savoir Sai. « Ce ne sont que de simples pions et, se faisant, ils n’ont délivré aucune information qui puisse nous être utile ». Autrement-dit, il n’y a rien d’autre à faire que de poursuivre la surveillance des cibles présumées de Code . « Naruto, Boruto, Sasuke, Amado et, enfin, Kawaki » résume Sai. […] « Tu étais donc là… » sourit Naruto alors qu’il vient de rejoindre Kawaki sur le sommet de sa tête de pierre. « Viens ! Hinata a préparé le dîner ! ». « Tu sais… » lui confesse Kawaki. « J’aime regarder d’ici le village que tu protèges et je considère Boruto comme un frère … Enfin, presque… ». « Kawaki… ». « Je n’ai pas ma place ici et je crois que je me suis laissé emporter.. Jigen, ou plutôt, Isshiki… Il avait raison sur mon compte ». Qu’il est difficile d’élever un enfant.
J’étais frustré par la lenteur des chapitres au rythme mensuel… Force est de constater qu’en tome relié, ce sentiment est atténué. Au profit d’une écriture solide et dramatique. On ressent ici la différence entre Masashi Kishimoto et l’ancien scénariste, Ukyo Kodachi. Si Boruto avait eu le droit à un rythme hebdomadaire ou bi-mensuel, toujours avec Kishimoto à l’écriture, je suis persuadé que la version papier aurait eu plus de succès. Quoiqu’il en soit, j’ai apprécié les ramifications qui se creusent à même Kawaki et son obsession maladive de protéger Naruto ainsi que ce qu’il a de plus cher au monde —> Konoha.
Le fait qu’il soit prêt à sacrifier sa vie sans la moindre hésitation est assez parlant eu égard à sa perception de soi. Comme on pouvait le craindre, la rudesse de son enfance auprès d’un père violent et la torture mentale et physique de Jigen ont causé beaucoup de dégâts. « Tu es vide et tu le seras à jamais… » n’a t-il eu de cesse de lui répéter. « Voilà pourquoi tu as besoin du Kâma ». Ajoutez à cela le fait que Kawaki n’est pas présent depuis tant de temps que ça à Konoha, vous obtenez une situation délicate.
En comparaison, Code est lui-aussi bien écrit. On ressent très vite son coté fanatique et ce besoin de combler le vide qu’était son existence d’avant. Sur ce point, lui et Kawaki ne sont pas si différents. La vénération des Otsutsuki permet à Code de continuer à exister. La vénération de Naruto permet à Kawaki de continuer à justifier ses actes futurs. « Tu es comme un frère » lui répète Boruto après l’avoir rattrapé. « Tu es comme un frère et j’entends bien te protéger ! Même contre toi ! ». Quitte à faire appel à la puissance de Momoshiki Otsutsuki afin de vaincre Code ? Allez, la suite !
