Visiblement, sire Kishimoto est capable de tenir la dragée haute à Ukyō Kodachi-san en matière de profondeur narrative ! Ici, nous nous retrouvons avec moult protagonistes enchainant des semi-vérités destinées à semer le trouble. Avoir dix longueurs d’avance sur l’autre et ne pas hésiter à changer de plateau dès que l’on perd trop de terrain. À ce jeu-là, Amado semble à nouveau en tête de mêlée. Shikamaru tente de lui tenir la dragée haute mais il lui manque le génie scientifique. Autrement, les deux compères semblent égaux en matière de génie tactique. Quand bien même je miserais sur Shikamaru s’il fallait en venir à une pur bataille des cerveaux. Quoiqu’il en soit, j’apprécie la synergie méfiante entre ces deux-là. Gageons que l’anime saura attribuer plus de temps à leurs interactions. Quid de Kawaki ? Le fait qu’il ait de l’ADN d’Otsutsuki lui permet visiblement de s’attribuer une signature de chakra différente. Celle d’Isshiki, j’imagine ?
Boruto pourrait dès lors disposer de celle de Momoshiki. Et quelle est la stratégie de Kawaki ? Compte t-il avoir « dix longueurs d’avance » sur Code ? Ou ne fait t-il qu’agir selon les insinuations d’Amado ? Comme quoi Naruto finirait par mourir s’il ne devient pas suffisamment fort. Cela étant dit, ça ne colle pas ! Pourquoi se ruer sur Code alors qu’il n’est pas suffisamment puissant ? Certes, il n’a pas anticipé la présence d’Eida dont le Senrigan lui permet de le localiser mais ça n’explique pas cette défection. Et si… Sasuke était dans le coup ? Duper Code en vue d’en apprendre davantage sur ses intentions et sa technique de téléportation. Ça m’étonnerait qu’on ait eu tant de pages sur lui juste pour se crêper le chignon avec un jounin random ! Allez, la suite ! Eida et son petit frère Daemon dormant à ses cotés m’a surpris ! Ils sont plutôt mignons en fin de compte.
