Et bien, ça ! Je m’attendais à toutes sortes d’issues mais pas forcément à celle-ci ! Masashi Kishimoto, en tant que nouveau scénariste, a à la fois pris un risque tout en se conservant une marge de manoeuvre quant au héros de son oeuvre. Kurama meurt. Naruto reste en vie. Principalement grâce au sang de sa mère, Kushina Uzumaki, lui permettant de survivre à l’extraction d’un bijuu… De fait, il y a eu un gros drama mais nous ne sommes pas arrivé(e)s au passage de flambeau. Pour autant, un pas important a été accompli dans ce sens. Avec la disparition de Kurama, c’est une nouvelle page qui se tourne. Naruto n’est plus le demi-dieu qu’il était autrefois et Sasuke, avec la disparition de son Rinnegan, n’est plus aussi dangereux. Plus que jamais, les « Nouvelles Générations » vont devoir franchir un nouveau cap. Sans l’aide de leur parents lorsque le temps sera venu.
Le discours d’adieu de Kurama fut à la fois bref et émouvant. Il faut dire qu’énormément de l’eau a coulé sous les ponts depuis ce jour où le renard a tué les parents de Naruto. Un lien puissant et indestructible s’est établi entre la créature et son réceptacle. De la haine à l’amour. Les planches de Mikio Ikemoto étaient belles mais le maitre, Kishimoto, nous aurait probablement paré de doubles-pages sublimes. Il faudra attendre l’adaptation animée pour que cette scène soit à la hauteur de sa charge émotionnelle ! Quant au rôle de Code, réceptacle raté de Jigen a.k.a. Isshiki Otsutsuki, je suis sceptique. Son fanatisme à l’endroit de son maitre n’avait jamais été évoquée jusqu’alors. De même que sa graine de karma (le Karma Blanc) qui a subsisté et lui permettra, à défaut d’être le réceptacle d’Isshiki, d’hériter d’une puissance brute non négligeable. Ça et la « Volonté des Otsutsuki ». Allez, la suite ! Nous allons enfin pouvoir souffler un peu. Avant que la nouvelle page ne porte ses fruits.
