« Alors, c’est vrai… » réalise Boruto. « La vie défile vraiment sous nos yeux lorsqu’on meurt ». Ça aura été une existence courte mais heureuse. Non-seulement Boruto se sera fait de nombreux ami(e)s mais il aura découvert la véritable signification de ce qu’est un shinobi. Surtout, il se sera réconcilié avec son père. « Maman, papa, Hima… Je suis désolé ». […] « Hey… » bafouille un parent refusant de se résoudre à la réalité. « Boruto, réveille-toi… Réveille-toi !!! ». La pire douleur pour une mère ou un père est d’avoir à faire le deuil de son enfant. Car une telle chose est impossible. « Ainsi se conclut la première partie de mon histoire ». La fin d’une vie et le début d’une autre. À même les larmes et le désespoir. Au sein d’une fatalité inéluctable.
L’un des meilleurs épisodes de l’anime. Sans le moindre doute. Rien que la scène d’introduction où la vie de Boruto est retracée de la fin au début est impeccable. Et déchirante lorsqu’on voit que Naruto refuse de revenir à une réalité qu’il est incapable d’accepter. De même, il ne conçoit pas que Kawaki puisse être hors d’atteinte. Ce qui fracasserait sa philosophie de vie consistant à vouloir rendre Konoha vivable pour n’importe qui. Y-compris les âmes brisées. Voilà pourquoi il se refuse à abandonner celui qu’il continue de considérer comme son fils.
Dire que le sauveur de Boruto n’est autre que Momoshiki ! Pour sa propre survie, certes, mais tout de même. Et quelle est cette prophétie qui voudrait que Boruto perde tout ? La fin du bonheur et le début du désespoir. Non content d’avoir une introduction parfaite (et un combat Sakuga impeccable), nous voilà à devoir composer avec une conclusion démentielle ! Dotée de plusieurs niveaux de lecture pour celles et ceux qui sont à jour sur le manga. En espérant que la seconde partie de Boruto bénéficie d’un planning impeccable. Je reste convaincu que le potentiel de la séquelle a de quoi égaler son ainée sur certains points.
