« Si on suit cette route… » indique Mozuku alors que lui et Kawaki s’empressent de rattraper l’ennemi. « Nous devrions atteindre le Pays des Mers Calmes ». Et reprendre la médecine dérobée qui permettrait de guérir bon nombre de citoyens affligés par la pandémie. Sans qu’ils aient à payer un prix démesuré. « Ce type, Kurobane… » poursuit Mozuku. « Il fait partie de la faction ANBU du Seigneur Féodal et a torturé de nombreuses personnes avant de les exécuter… Restons sur nos gardes ». […] « Ce garçon a menti sur le véritable objectif de la mission… » réalise Naruto alors que Konohamaru fait son dernier compte-rendu. « Envoyez des renforts ! La Team 7 devrait être dans les environs ». « Compris ». […] « Mitsuki s’est chargé de finir la mission et nous vous avons rattrapé… » fait savoir Sarada alors qu’elle et Boruto viennent de rejoindre Shikadai et Cho-Cho. Une Cho-Cho blessée suite à la précédente escarmouche. « Et Kawaki ? ». À la poursuite de son intuition.
Le jutsu de Kurobane qui consiste à absorber l’eau dans un dit-périmètre est particulièrement redoutable. Et sa nature félonne aurait triomphé de Kawaki si Mozuku ne s’était pas interposé. Je ne m’attendais pas à ce qu’il meurt… Voir Kawaki s’effondrer en réalisant que Mozuku ne se relèvera pas de ses blessures et le remercier d’avoir été là fait mal au coeur. « Est-ce que ça suffira ? » demande Mozuku en tendant une petite poignée d’argent à Kawaki. Né dans la pauvreté, mort dans la pauvreté. Et pourtant si prompt à sauver ses concitoyens. Au prix de sa vie s’il le faut.
Suivre son intuition peut parfois s’avérer mortel. Est-ce pour autant que l’on doit regretter le poids de nos décisions ? La vie est-elle le plus précieux des dons si celle-ci doit s’écouler dans un environnement impie ? Quoiqu’il en soit, la première mission de Kawaki aura été bien cruelle. Et le fait que Konoha ne puisse pas intervenir militairement dans le Pays des Mers Calmes montre à quel point la politique est retorse. Il ne manquait plus qu’une visite au cimetière de Konoha pour réaliser que le monde est cruel. « Voilà pourquoi en tant qu’équipe, nous partageons tout ensemble… » fait savoir Shikadai. « Nos joies mais aussi nos peines ». Nous qui continuons de vivre n’avons d’autre choix que de continuer à marcher de l’avant. Quitte à mourir pour nos convictions.