Le type de fait divers malheureusement prévisible. Tant les harcèlements et agressions à l’encontre des femmes sont monnaie courante en France. Le 2 décembre 2016, alors que le tram de Bordeaux s’arrête à la station « Place de la Victoire », un homme d’une trentaine d’années, ivre, entreprend d’importuner une jeune femme de 18 ans. L’enquête ne dit pas le degré d’harcèlement auquel il s’est livré mais le fait est que sa victime initiale l’a jeté violemment contre le sol. Avant de le rouer de coups de talon et cela notamment au niveau de la tête. Hospitalisé aux urgences dans un état très grave, l’homme vient de succomber à ses blessures. Quant à la jeune fille, celle-ci se trouve en garde à vue pour « Tentative d’homicide ». Des faits qui pourraient être requalifiés en « Homicide volontaire » selon les résultats de l’autopsie.
Une affaire qui relance le débat sur la légitime défense et ses limites. Notamment en ce qui concerne le harcèlement des femmes et le degré de proportion auquel elles ont le droit dans l’éventualité où elles choisiraient de se défendre… Il est dommage, dans cette histoire, que l’on ne sache pas exactement ce qu’il s’est passé. Autrement-dit —> Jusqu’où le harcèlement du trentenaire a pu aller pour que cette adolescente en vienne à le tuer à coups de talon ? Présentait-il un danger suffisamment important ? Quoiqu’il en soit, beaucoup d’internautes se rejoignent sur le fait qu’un agresseur ne devrait plus être frappé à partir du moment où il ne représente plus de danger manifeste. Quand bien même cette estimation reste difficile à déterminer sur le moment et selon la gravité de la situation. En espérant avoir plus de détails sur cette triste histoire.