« Capitaine Daly, au rapport ! ». « Un vaisseau ennemi vient de surgir de l’espace droit devant nous ! » affirme le lieutenant Walton. « Valdack… ». Le sinistre Valdack à bord d’un cuirassé Gorgon blindé ! Probablement détourné en vue de localiser la position du Capitaine Daly ! « Tulaska ! Statut du blindage ? ». « 100 % » répond celle-ci. Et alors que le lieutenant Walton recommande la reddition, Daly suggère de garder son sang-froid. « Nous allons traverser ce champ d’astéroïdes ! ». « Mais c’est du suicide !!! » réplique aussitôt Walton. « Non ! C’est notre unique chance ! Nous allons tenter de nous servir de sa composition élevée en photon pour asséner un tir ultra calibré à Valdack ! ». […] Et bim ! Valdack est défait ! Encore ! C’est une victoire cinglante pour la Team Daly ! Il ne reste plus qu’à embrasser ces mesdames et… […] « 13e étage ! Bienvenue à Callister ! ».
Le Capitaine Daly a bien changé. Et pour cause —> Toute la séquence du début n’était qu’une simulation de Infinity ! Un univers de simulation neuronal virtuel basé sur l’univers du comics Space Fleet. Un comics dont Daly est le héros. Son boss, James Walton ? Le lieutenant couard et lèche-bottes ! La collègue avec laquelle il adorerait aller plus loin ? Tulaska ! De fait, Daly est censé être le co-fondateur de Callister. Mais James a un tempérament de leader tandis que Daly est plutôt du genre soumis. Ce qui explique pourquoi il ne parvient pas à se faire respecter par ses employés. Résultat —> L’ingénieur de génie se réfugie dans ce mod clandestin et exutoire de Callister. Un programme où il humilie James, Nate, Lowry et les autres. Sa nouvelle cible —> Nanette Cole. Une « fangirl » dont il a tôt fait de prélever l’ADN afin de l’inclure dans sa Dream Team. Et c’est là où le cauchemar commence.
Évidemment, nous sommes dans Black Mirror. Lorsque Daly intègre les différents ADN à son programme, les personnages crées ont vraiment l’impression d’exister ! Des copies digitales à l’intelligence artificielle si complexe qu’il pourrait s’agir de vraies personnes. Et les voilà dans un jeu où Robert Daly règne en maitre. Damn. Nous avions déjà eu un aperçu de ces clones virtuelles dans l’épisode spécial de Noël White Christmas (2014). USS Callister en propose une version toute aussi effrayante. Sachant que Dali a fait en sorte que son mod soit offline et donc intraçable. Un mod où il est capable de torturer ses « équipiers ». Lesquels ont l’impression de véritablement souffrir. Un cauchemar éternel. J’espère vraiment que Nanette va pouvoi sortir de cet enfer. Vu qu’il s’agit d’un code et que tout code est crackable… N’est-ce pas ? S’il vous plait, laissez-nous avoir une Happy End ! Pour une fois !!! […] Yoshhhh ! Une Happy End ! Daly se prend un retour de karma comme il faut et son mod clandestin se fait supprimer. Le voilà bloqué dans son petit vaisseau jusqu’à ce que son corps finisse par mourir. À moins qu’il ne soit lui-aussi un clone ADN condamné à errer là-bas pour l’éternité ? Quid de la Team Nanette ? Libre et dans le cloud de Callister ! Avec un univers infini à portée de main ! Youhou !!! Black Mirror se serait-il décidé à devenir optimiste ? Certes, il y a des petites facilités scénaristiques mais sincèrement, on s’en fout ! Réalisation AAA. Space Odyssey à la fois fantastique et angoissant. Musique rétro sci-fi à point. Et ce magnifique happy end malgré la mort de James. Les épisodes suivants seront-ils du même calibre ? Wait & see !
