Si l’hypothèse à son égard s’avère vérifiée, Lukasz U pourrait avoir sauvé des vies ce jour-là. Toujours en vie au moment de l’attaque, le chauffeur polonais auquel appartenait le camion aurait tenté de reprendre le contrôle du véhicule. Une violente bagarre aurait suivi avant que Lukasz ne soit abattu d’une balle. Le ou les terroristes ont alors sauté du véhicule et se sont enfuis. Alors qu’un témoin pensait avoir filé l’un d’eux, un demandeur d’asile d’origine pakistanaise, la police a fini par relâcher le suspect. Manque de preuves. Ce qui fait que le ou les meurtriers sont toujours en fuite et potentiellement dangereux. Il se pourrait que les auteurs de l’attaque aient un lien avec un meurtre à l’arme blanche commis sur un adolescent de 16 ans à Hambourg le 16 octobre 2016. L’assassin n’a toujours pas été retrouvé et l’organisation terroriste Daesh a revendiqué l’attentat.
#Berlin > « Ce qui est inédit, c’est que l’EI a revendiqué un attentat alors que l’assaillant est toujours dans la nature », explique @SimNasr pic.twitter.com/RmCdRp41R5
— iTELE (@itele) 21 décembre 2016
De même, Daesh a revendiqué cette tuerie. Aux dernières nouvelles, la police serait à la recherche d’un migrant d’origine tunisienne ayant entre 21 et 23 ans. Connu des services de police pour « Coups et blessures volontaires », il était parvenu à s’enfuir avant son jugement. Sachant que les autorités étaient au courant de son appartenance à un réseau islamiste. Sa demande d’asile a été rejetée mais il n’a pas été expulsé du territoire. Lukasz U laisse derrière lui une femme et un fils de 17 ans. Son employeur, qui s’avère également être son cousin, décrit un homme très robuste, 1m83 pour 120 kg, au caractère bon et droit dans ses bottes. Avant d’être pris en otage puis agressé, Lukasz comptait acheter un cadeau à sa femme « avant jeudi au plus tard ». Mes pensées à lui et à l’ensemble des victimes.