Le meurtre a eu lieu hier soir à Tarascon-sur-Ariège. Constatant le comportement suspect d’un automobiliste, deux officiers, un major de 55 ans et un gendarme de 48 ans, décident de filer le véhicule en vue de l’intercepter. Il est 23h15. Réalisant la situation, le véhicule fait demi-tour pour se retrouver face à la voiture des gendarmes et ralentit. C’est à ce moment que le major sort du coté passager et que la voiture accélère dans sa direction. Le major est violemment percuté et tombe par terre alors que son collègue met en joue le chauffard et parvient à l’interpeller. Celui-ci est connu des services de police pour des délits de délinquances (vols multiples, outrages, etc).
Héliporté à l’hôpital Purpan de Toulouse dans un état critique, le gendarme finit par succomber à ses blessures vers 5h du matin. Marié et père de deux enfants âgés de 23 et 25 ans, sa disparition a vivement affecté la gendarmerie de Tarascon-sur-Ariège. Un triste rappel sur le risque que prennent chaque jour les gendarmes et policiers en vue de neutraliser ceux qui représentent un danger pour la sécurité publique. Malheureusement, l’étape d’après, soit la justice pénale et la sanction qui s’ensuit, n’est souvent pas à la hauteur du crime commis. Notez que dans la majorité des cas, ce type de crime est souvent précédé par plusieurs délits de délinquance. D’où la nécessité de punir fort et cela dès le départ. Mes pensées à la victime, à sa famille et à ses proches.