Maintenant qu’il est retourné vivre chez sa mère, l’ex-inspecteur adjoint Karn ne sait plus quoi penser. « Tu es tout avachi… » soupire la matrone. « C’est comme ça que tu te présentais devant les autres ? ». « … ». « Ça expliquerait pas mal de choses ». Il faut dire qu’à ses yeux, son fils n’a jamais eu l’âme d’un leader. « Dès lors que tu te rappelles de te tenir le dos droit… » poursuit-elle. « C’est qu’il est déjà trop tard ». « Tu aurais pu venir à n’importe quel moment, mère ». « Celui qui dit ça, c’est celui qui ne veut pas qu’on vienne ». « Maman… ». « Mon hypothèse, c’est que tu n’as aucune perspective pour l’avenir ». « Je trouverai un moyen ». « Autrement-dit, je vais devoir appeler l’Oncle Harlo ». Oui, il est temps de faire appel à la solidarité familiale.
Décidément, même les dialogues de Andor paraissent plus adultes que la normale. Les simples évocations au sexe témoignent du ton de la série. Or, de la part de Disney, c’est une direction on ne peut plus appréciée. Autre citation intéressante émanant du jeune Nemik : « La répression va trop vite pour qu’on la comprenne et il est plus aisé de se cacher derrière 40 atrocités que derrière une seule ».
J’apprécie également ce focus sur l’amateurisme de la rébellion. Quasi désespérée si ce n’est suicidaire au regard de l’objectif avoué (ej neutraliser une base impériale). Tous ces détails sur la logistique, la topographie, les doutes de l’équipe, ses dissensions, leurs peurs, les confessions de dernière minute… Brillant ! De même que les tentatives de contre-manoeuvre établies par certains éléments de l’Empire tels que la lieutenante Dedra Meero. Espérons que ce pragmatisme du chaos ne puisse pas saborder les efforts d’une solidarité familiale peinant à se lancer. Quelque chose me dit que cette mission ira à son terme mais non sans coût. Il y aura des larmes et il y aura du sang.