Qui a compris le titre ? Personne ? Okay… Anyway, les plus perspicaces d’entre vous auront peut-être remarqués que l’entreprise Yahoo détient 40% de parts dans le site ecommerce Alibaba.com (n°1 en termes de ventes B2B). Or, l’actualité du web portail n’est actuellement pas des plus bonnes avec de nombreux changements/démissions au sein de son comité de direction et un chiffre d’affaires sur la pente descendante depuis 2008( mais qui s’est redressé sur le dernier trimestre). Et les choses devraient maintenant aller un peu mieux depuis que Yahoo a décidé de reverser à ses actionnaires l’ensemble de la plus-value acquise lors de la rétrocession à Alibaba de la moitié de ses parts (soit 20%). Ce qui représente un jolie pécule de 7,1 milliards de $ tout de même.
Cette décision intervient après de nombreuses années de tractation entre Yahoo et Alibaba qui souhaite à terme reprendre possession de toutes ses parts. L’opération devrait redonner un coup de boost à Yahoo mais bon ça reste un coup financier dans le sens où tout va être reversé aux actionnaires (via un rachat d’actions).
Du coup ça change pas grand chose à la morosité actuelle dans laquelle Yahoo s’est empêtré. Ils auraient pu utiliser cet argent pour exploiter des licences ou lancer des campagnes promo mais ils ont préférés s’assurer le soutien de leurs actionnaires en leur offrant une certaine visibilité sur les années à venir.
Donc maintenant que ça c’est fait, ils ont intérêt à dénicher de bons leviers de croissance dans les années à venir. Entre autre rattraper leur retard sur l’internet mobile serait déjà une bonne chance, ça + se séparer de tout les web services pas forcément utiles.
L’entreprise a dors et déjà annoncé le mois dernier entamé un chantier de restructuration de leur organisation en trois divisions : Consommateur, Régions et Technologie. Le but étant de fournir la meilleure expérience possible aux internaute et aux annonceurs. Notamment, comme tu l’as dit, en supprimant un certain nombre de services annexes peu visités par les internautes. On attendra donc de voir comment va s’en tirer le rival de Google dans les prochains mois qui vont suivre.
