Il était temps qu’un gouvernement agisse sur le sujet. Sachant que les 200 et quelques squatteurs de la Zad (Zone d’Aménagement Différée) qui occupent l’espace illégalement seront expulsés d’ici le printemps prochain. Quant aux agriculteurs expropriés, ces derniers pourront retrouver leurs terres s’ils le souhaitent. De fait, abandonner le projet d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes est à mon sens la meilleure décision à prendre. Ne serait-ce que par responsabilité eu égard aux cinquante années de division et de tension qui ont déchiré le projet. Notamment le bétonnage de ce bocage (région rurale) en zone humide. Véritable écosystème qui, si détruit, aurait entrainé la disparition d’une multitude de terres agricoles. Et la disparition/migration de nombreuses espèces animales. Qui plus est, l’aéroport actuel de Nantes-Atlantique, lieu où convergent actuellement les vols du département de la Loire-Atlantique, peut se suffire à lui-même.
Pour peu que des travaux de modernisation et d’élargissement de la piste d’aéroport soient effectués dans les mois/années à venir. De même pour la réduction des nuisances sonores. Histoire que les habitants nantais ne soient pas dérangés. Si une telle situation devait se produire, l’Etat a promis des compensations « importantes ». Du coté des détracteurs de cet abandon, car il y en a, le gros de la colère réside dans ce « déni de démocratie » qui vient de frapper la région nantaise. Suite au référendum qui s’était déclaré favorable à la construction d’un aéroport à Notre-Dame-des-Landes. Ceci-dit, le périmètre du dit-référendum était considéré par beaucoup comme trop restreint. Si on se concentre sur le plan national, la plupart des Français restent contre. Enfin ! Voilà une importante page de l’actualité française qui se ferme. Et c’est tant mieux ! Aux différents acteurs locaux de se réunir et de négocier le plus sereinement possible sur la suite à donner.