Expulsée de son collège du Doubs alors qu’elle venait de terminer une sortie scolaire avec sa classe, Leonarda, 15 ans, est aujourd’hui retournée au Kosovo. La raison : sa famille était en situation d’irrégularité depuis 2009 et percevait différentes aides financières de manière illégale. La décision d’expulsion parait du coup logique : ils n’ont pas leurs papiers, ils sont expulsés. Ajoutez à tout cela un père au comportement violent, convoqué par deux fois devant un juge pour enfants pour violence envers Leonarda et sa soeur, et il devient difficile de protester.
Sachant que, en quatre ans, celui-ci n’aurait pas travaillé et aurait menacé d’exploser un centre d’accueil si on l’expulsait. Le problème, c’est que Leonarda, elle, voulait s’intégrer, était intégrée. C’était une bonne élève, elle avait de bonnes notes, des amis, bref, elle avait les cartes en main pour réussir. Et c’est ce sur quoi les collégiens et lycéens insistent : Lenoarda peut réussir en France, pourquoi l’en empêcher maintenant ? Ne serait-il pas plus judicieux de faire revenir seulement Léonarda, et non toute sa famille, en France ?