« Le Shogun vous ordonne d’éliminer l’ennemi ! ». Ainsi donc Shigeshige Tokugawa, l’actuel shogun du Japon, est-il toujours en vie ! Ce qui signifie que Zenzo Hatori, chef des Onibawan, a feint tout le monde en vue de sauver l’homme le plus important du pays. « Orduuuuure !!! » rugit Gaimon Fujibayashi. « Même si tu demeures pourri jusqu’à la moelle… » lui fait savoir Rappa Momochi après l’avoir immobilisé. « Tu n’en restes pas moins l’un des trois chefs jônin d’Iga. « Sale garce !!! » réplique t-il avant d’envoyer des shuriken via sa bouche en plein sur Rappa. « Fujibayashi… » déclare solennellement Rappa après que sa poupée se soit transformée en canon à poudre. « Ce n’est pas avec ce genre d’attaque que tu atteindras le shogun ni même ma modeste personne ». *BOOM* Sur ce, il est temps d’inviter le shogun et ses samouraï sur les terres sacrée de Marishi-Ten, la déesse protectrice des shinobi. « Vous voilà au village caché de Shiranui, notre forteresse impénétrable ». […] « Détruire ou protéger le monde » s’interroge Abuto, vice-capitaine de la 7e division des Aburame. « L’un ne va pas sans l’autre ». Sur ces bonnes paroles, à l’attaque.
Cela fait tellement longtemps que nous n’avions pas eu un tome aussi sérieux et important ! J’ai même cru à plusieurs reprises que nous allions avoir du drama avec la mort de Zenzo Hatori. Voire Ayame Saratobi ! On sent que le ton a changé et que de gros évènements sont en train de prendre place.Et comment ne pas ressentir un maximum d’antipathie à l’encontre de Shinsuke Takasugi ? Malgré son charisme évident, le capitaine du Kiheitai n’a qu’une ambition eu égard à la devise « Détruire ou protéger le monde » —> Annihiler le Japon. Et cela comprend la vie du shogun ainsi que celle de ses soutiens. À commencer par Gintoki qu’il veut tuer de ses propres mains. On comprend qu’il a vécu un profond traumatisme avec la mort de son sensei (Shoyo Yoshida) mais de là à vouloir massacrer tout le monde ? Y-compris ses deux anciens camarades, Gintoki et Katsura ? Pathétique.
D’ailleurs, où est-il passé, cet abruti ? Ne me dites pas qu’il va encore passer à la trappe ! Même si je me suis fait à l’idée que mon perso favori n’aura jamais une puissance comparable à celle de ses deux comparses. Hideaki Sorachi, c’est quand vous voulez pour me donner tort, ahah. Un autre duel attendu est celui qui oppose Kagura à son grand frère, Kamui. Capitaine de la 7e division des Harusame qui, à l’instar de Shinsuke, semble s’être épris de chaos et de soif de sang depuis la mort de la personne la plus chère à ses yeux —> Sa mère. Au milieu de tout ça, une lutte pour le pouvoir entre le shogunat, soutenu par les samouraï, le Shinsengumi et les ninjas (mis à part Fujibayashi), le clan Hitotsubashi soutenu par le Kiheitai et les Harusame, puis les Amanto qui n’ont pas encore fait parler d’eux. Rappelons que la secte Tendoshu, bras militaire des extraterrestres colons, a subi une grosse débâcle avec la défaite suivie de la mort de l’ancien shogun, Sadasada.
Gageons que ce tome n’est que le premier acte d’un conflit unilatéral. Détruire ou protéger le monde ? Il faudra sans doute passer par les deux. Avec du drama si Hideaki compte crédibiliser ce fil rouge ô combien important de Gintama. Mis à part le trio de feu, Gintoki X Kagura X Shinpachi, quasi-intouchable, tous les autres personnages secondaires peuvent y passer. Shigeshige inclus malgré son importance capitale. J’ai été surpris de voir qu’il avait été formé aux arts ninja par son ami, Hatori. Il aura fallu la mort d’un précieux camarade, sosie de Shigeshige, pour donner un espoir au « Camp du Bien ». Dire que Shigeshige avait jadis risqué sa vie pour sauver celle de son précieux sujet… Allez, la suite ! Voir Isao Kondo, capitaine du Shinsengumi, se battre enfin sérieusement, prouve combien nous avons franchi un nouveau cap. Que d’émotions, les amis ! Que d’émotions !
8/10
*Coup de Coeur*
