« Je ne veux pas me réveiller » implore Legosi alors qu’il se retrouve endormi à l’intérieur d’une cage. « Laissez-moi me reposer ici. Bien au ch… ». « On se réveille, Legosi !!! » hurle son collocataire. « Laisse-moi deviner… » le tance un autre colloc. « Tu n’as pas révisé le contrôle de math ! ». Mais très vite, l’un des garçons, chien au flair certain, réalise que quelque chose cloche. « Ce n’est pas le Legosi de d’habitude ». […] Hier soir : Alors que Legosi, dans un sursaut bestial, vient de s’élancer sur Haru, lapin femelle, celui-ci ressent ses battements de coeur. Et une chaleur si alléchante. Pourquoi ne parvient-il plus à se contrôler ? « Laisse-toi aller… » lui intime son instinct primaire. « Tu as lutté trop longtemps et pourquoi ? Ta limite est atteinte alors abandonne et plante tes crocs dans sa chair ! Es-tu triste ? Frustré ? Heureux d’assumer qui tu es et ce pour quoi tu es né ? DÉVORE-LA !!! ». Hier soir, Legosi s’est confronté à la plus grande peur de son existence. Devenir carnivore de bout en bout.
Ainsi donc la criminalisation de la consommation de viande au sein d’une société animale constitue t-elle le fondement de Beastars. Intéressant. Très intéressant ! Sans compter le fameux titre « Beastar » qui, chaque année, est attribué à l’étudiant parvenant à se distinguer via un comportement exemplaire. Ici, en l’occurence, Louis le cerf semble avoir toutes les qualités requises pour s’octroyer le St-Graal de la Fac des Animaux ! Au point de négliger sa propre santé lorsque, blessé suite à la répétition d’une pièce de théâtre, celui-ci prend des risques inconsidérés. Difficile de ne pas l’admirer malgré une tendance à prendre de haut ses comparses. Et qu’est-ce que c’est que cette fin ?! Haru (qui ne reconnait pas son agresseur) se déshabille face à Legosi pour le remercier de l’avoir aidé à entretenir ses fleurs ! Sachant que celui qui a failli la tuer semble éprouver… de l’amour ? Ça part en vrille, ahah. Est-ce vraiment un instinct primaire qui a poussé Legosi à vouloir dévorer Haru ? Ou autre chose ? Ce dont je suis certain, c’est que l’histoire me captive déjà. Allez, la suite !