Ainsi donc Dororo est une fille ! Plus important encore (du moins aux yeux de Itachi et ses hommes) —> L’autre moitié de la carte au trésor se trouvait bien sur son dos. Il ne reste plus qu’à faire route vers le butin. Mais alors que Dororo, attachée à un arbre, enrage, des cris attirent son attention. Jiromaru, le dernier requin vivant, pleure la disparition de son comparse, Saburomaru. « Tu as dû tellement souffrir… » se lamente le pêcheur. « Dévore Saburomaru et massacre-les tous !!! ». Et bien… Il était temps que Hyakkimaru arrive ! « Grand frère !!! ». Mais l’heure n’est pas aux embrassades. Il va falloir s’occuper de ce requin-démon et vite ! « Déchire… » s’ordonne Hyakkimaru alors qu’il transperce la chair du carnassier. « Déchire encore et encore ! Jusqu’à ce qu’il n’en reste plus rien !!! ». Et c’est ainsi que le dernier monstre du Cap de Hakkotsu périt. Au grand dam de cet homme qui les considérait comme sa propre famille. « Tout ça pour récupérer un minable corps d’humain ?! » devine t-il rapidement. « Pathétique. Saburo…maru ».
Un épisode beau et triste à la fois. Aussi félon et indigne soit-il, Itachi avait bon fond. Autrement, il n’aurait jamais protégé Dororo ainsi. Sa soif de l’argent et, par extension, d’un futur paisible, aura fini par lui coûter la vie. Quant à ce pêcheur, difficile de ne pas lui en vouloir tant son dédain pour la vie humaine est extrême. Pour autant, l’amour qu’il vouait à Jiromaru et Saburomaru était indéniable. Au point de sacrifier son bras puis sa vie. Décidément, Dororo est un bien étrange anime ! À opérer sans cesse la bascule entre bien et mal. L’être humain est une créature complexe et prétendre la rattacher à l’un des deux camps fonctionne rarement. Regardez Tahomaru, petit frère de Hyakkimaru. Malgré son bon fond, celui-ci est prêt à commettre un meurtre pour sauver les vies de toute sa province. Espérons qu’il réalise à quel point ce choix ne peut que l’entrainer vers les ténèbres.