« Alors c’est toi, la taupe… Ray ». Suite à cette accusation, un long silence s’ensuivit. Seulement perturbé par l’inéluctable tic-tac de l’horloge. « Ha… » finit par soupirer Ray. « Qu’est-ce que tu racontes ? Ça va pas, Norman ? ». « Arrête… » lui demande son ami. « Tu en as déjà conscience, n’est-ce pas ? Le piège était destiné à trois personnes ». Pour Don, il s’agissait d’une corde cachée sous le lit. Pour Gilda, il était question d’une corde cachée au-dessus du plafond de la salle de bain. « Du moins est-ce ce que je t’ai raconté… » poursuit Norman. « J’ai dit à Don que la corde se trouvait dans le hall menant à la cantine et j’ai dit à Gilda qu’elle se trouvait dans la bibliothèque ». Inutile de jouer la comédie plus longtemps. Après s’être laissé tomber dans son lit, Ray finit par admettre. « Af… J’étais tellement convaincu de vous avoir dupé ! Tu m’as mis à jour, Norman. Je suis l’espion de Mère ». Et cela depuis un bon moment, maintenant. « Depuis combien de temps, exactement ? Ray ».
Difficile de faire confiance à Ray après tout ce qu’il vient de se passer. Certes, celui-ci a fait en sorte de cacher le Little Bunny de Conny afin que Norman et Emma puissent découvrir la vérité. Parce qu’il veut les sauver ? Ou parce qu’il en a besoin pour préparer son évasion ? Il est évident qu’il compte abandonner la plupart des orphelins à leur sort. Or, le faire savoir à Emma serait contre-productif —> Cette dernière étant déterminée à sauver tout le monde. Autant vous dire que cela ne sera pas le cas… Parmi les 37 orphelins restants, il y aura sans doute de nombreuses victimes. Quand bien même le fait que nous soyons dans un shonen m’incite à envisager un scénario optimiste. Bref, vivement la semaine prochaine ! Que va t-il arriver à Don et Gilda ? Ça m’étonnerait que Norman et Ray n’aient pas anticipé le tempérament impulsif de Don. J’imagine que c’est eux qui viennent d’ouvrir la porte… Et on ne me fera pas croire que Isabella n’a pas au moins une bonne longueur d’avance sur le trio. Rappelez-vous —> « On ne l’a jamais battu une seule fois aux échecs ». Tic-tac, le temps presse.