La Saint Valentin ! Autant vous dire que la période n’est pas propice aux relations amoureuses. Non-seulement le Lycée Liberty a dû composer avec la mort de trois élèves en deux ans mais la présence de policiers dans l’établissement multiplie la paranoïa. « L’Amour ne peut éclore dans ces conditions » affirme un Clay plus perdu que jamais. « Ils savent quelque chose ! ». « Tu dérailles… » lui répond Justin. « Ça fait des semaines que tu dérailles ! Calme-toi ! ». « Et toi, tu te voiles la face ! » réplique Clay. « Tu fais comme si tout allait bien mais tout va mal ! ». « Je ne pense pas ». Mais alors que la conversation s’apprête à s’envenimer, voilà qu’un appel rappelle au jeune homme ses obligations. « Rappelle-toi, Jensen… » intime une voix caverneuse. « Si tu ne décroches pas, nous agirons ». Oui. Voilà des semaines que Clay a perdu son soi. « Qui êtes-vous ? ». « Nous sommes les monstres de ta conscience ». « Quoi ?! ». « Et nous te dévorerons jusqu’à ce qu’il ne reste plus rien de toi ».
Clay est un personnage prompt à irriter n’importe quelle personne normalement constituée. Parce qu’il vrille à chaque occasion qu’il lui est donnée et fout davantage le bordel qu’autre chose. Le tout en ayant un complexe de « héros » n’ayant besoin de personne. Fatiguant ! D’autant plus qu’on a l’impression qu’il n’a pas évolué d’un iota depuis la S01. Au contraire, mis à part quelques éclaircies ci et là, il ne fait qu’empirer la situation. Ce qui aurait été intéressant si on n’y décelait pas une volonté perpétuelle des scénaristes à prolonger l’intrigue. Le même constat peut être fait sur d’autres personnages. Tony et le flic qui le stalk. Jess et ses inimités avec Justin. Heureusement, il y a de bonnes choses ! La rage silencieuse de Zach, par exemple, me parle. Quant à la romance entre Alex et Winston, leur alchimie est palpable mais quelque chose me titille. Y avait-il le moindre indice d’une homosexualité d’Alex dans les trois premières saisons ? Il ne me semble pas ! Enfin… Les monstres de nos consciences n’ont pas fini de faire parler d’eux. Pour le meilleur et pour le pire