« Qu’y a t-il ? » demande le Major Gilbert. « Cette broche en émeraude. Elle a la même couleur que vos yeux » lui dit Violet. « Il me rappelle… » […] Alors qu’elle se réveille dans son lit d’hôpital, Violet entreprend d’écrire une lettre au Major. « Cela fait 120 jours que je suis alitée mais je sens que mon corps est à peu près fonctionnel. S’il vous plait, permettez-moi de retourner à mon poste de combat aussi vite que p… ». Violet n’a pas le temps de terminer sa phrase que le stylo-plume lui glisse des mains. Et alors qu’elle entreprend de le ramasser, une brise fait s’envoler la lettre par la fenêtre. « Comme si Dieu m’enjoignait de ne plus repartir ». […] « Le Major Gilbert est-il encore en vie ? » demande Violet au Colonel Hodgins. Bon sang. Comment lui dire la vérité ? « Ne t’en fais pas. C’est le Major Gilbert en personne qui m’a demandé de venir te voir » répond Hodgins. « Change-toi. Nous allons bientôt partir ». Très bien. Mais pas sans la broche en émeraude.
Ce frappe d’emblée au premier épisode de Violet Evergarden ? La qualité du dessin ! Digne d’un film d’animation ! Quant à l’histoire, celle-ci m’a fait tout de suite pensé au manga Larme Ultime ! Où on apprend qu’une jeune fille s’avère être une arme de destruction massive. Le tout dans un contexte romantique et dramatique. Mais là où Larme Ultime prend place à Tokyo, Violet Evergarden se déroule dans un monde différent du notre. Au Royaume Enciel, dans la résidence Evergarden et à une époque comparable à celle de la deuxième révolution industrielle (1870-1945). Évidemment, on réalise vite que le Major Gilbert est mort pendant la guerre. Mais voulait-il vraiment que Violet vive le restant de ses jours à Evergarden ? Peut-être. Ce dont je suis certain, c’est qu’il aurait souhaité que Violet apprenne ce qu’est l’Amour. Et qu’elle comprenne ce qu’il ressentait à ce moment-là. Juste avant de mourir.