Serpent ne pensait pas que Ketil avait ce tempérament en lui et pourtant… Les derniers évènements lui ont montré à quel point il ne fallait jamais se fier aux apparences. « Sur les 350 types que je vois réunis ici… » lui fait savoir Renard. « Seule une centaine est capable de se battre ». « Revérifie les rangs et donne-moi un nombre exact » ordonne Serpent. « Alors… On va vraiment s’y coller ? ». « Le maître le veut alors, oui, on va se battre ». « Ces imbéciles pensent vraiment avoir une chance contre le roi ?! ». « Ketil leur a fait savoir qu’il effacerait leurs dettes s’il combattaient à ses cotés… Et maintenant qu’ils se retrouvent face au fait accompli, leur fierté d’hommes nordiques ne leur permettra jamais de reculer ». Y-compris face au roi. « Ceci-dit… » poursuit Serpent. « Nous n’aurions pas eu autant de soldats si Thorgil ne leur avait pas révélé d’emblée la nature de l’ennemi ». Manifestement, ce type est un bien meilleur stratège que ce que Serpent pensait. « Lui et cet homme ».
100 types qui savent plus ou moins se battre contre 100 Thegns. A.k.a. la Garde Royale composée des guerriers les plus forts du Danemark. À cela viennent s’ajouter les 70 Jomsvikings de Floki. Aussi forts si ce n’est davantage que les Thegns. « Nous n’avons aucune chance » conclut Serpent. Enfin… J’adore ce moment où Renard, Blaireau et les autres vermines choisissent de rejoindre leur chef malgré la forte probabilité de mourir sur le champ de bataille. La nature de l’homme est hideuse, cela ne fait aucun doute, mais elle est parfois capable de beauté. D’ailleurs, en parlant de superbe, la bande originale est toujours aussi dantesque. Renforçant la qualité intrinsèque d’une oeuvre à la fois dense et prenante. À voir si Thorgil parviendra à surprendre Canute. Quand bien même je doute qu’il parvienne à le tuer vu son importance scénaristique (et historique ?).
