« Qu’est-ce qu’on se les caille ! » s’agace un soldat danois. « Et les vivres ne font que diminuer » ajoute son comparse. « Il parait que le prince a p… ». Mais la conversation est coupée courte par un rocher venant d’atterrir dans le camp avec fracas. « Qu’est-ce que vous foutez ?!! » hurle Thorkell. « Attaquez-nous, bordel !!! Vous voulez aller au Valhalla ou quoi ?! ». De fait, les 4000 guerriers dont dispose Canute voudraient bien partir à l’assaut mais le prince n’en a nullement l’intention. « Lorsque l’heure de lancer le siège sera venue… » leur fait savoir le gardien princier, Ragnar. « L’ordre sera lancé ! Mais pas avant ». Le problème est que personne ne respecte Canute. Lui qui n’a jamais levé l’épée et semble avoir peur de la moindre fougère. « Le Prince Mouillé ». Telle est sa réputation. « Lorsque l’hiver tombera… » lui promet Ragnar en aparté. « Votre père nous ordonnera de battre en retraite et vous serez sauf ». […] « Papa ».
Le moment où Askeladd tranche la tête du soldat venu quérir leur aide… Je ne m’y attendais absolument pas ! Et pour cause, l’objectif parait insensé —> Récupérer le Prince Mouillé, Canute, des mains de Thorkell ! Lequel a tôt fait de capturer l’héritier du Royaume du Danemark afin d’obtenir un avantage tactique décisif. Et (surtout) se battre. Encore et encore. À quoi pense Askeladd ? Son unité compte 100 hommes et celle de Thorkell en dispose de 500. Tous « aussi forts qu’un ours ». Il va falloir preuve de ruse et de discrétion mais cela ne suffira pas. Il y aura des morts. Et la conversation qu’a Askeladd avec Thorkell sur l’arrivée du crépuscule pour une nouvelle aube ne laisse présager rien de bon. « Partir avec une gigantesque explosion ». C’est ce que vient de dire mot pour mot Askeladd. Comme s’il avait l’intention de faire de cette mission son ultime exploit. Allez, la suite ! Je suis persuadé que Thorfinn n’arrivera jamais à assouvir sa soif de revanche. À son grand désespoir.
