Depuis la mise en place d’une politique d’exception fiscale des plus riches (ère Bush), les dépenses publiques ont connu un sacré coup de frein et, sur la East Coast, de plus en plus de foyers se plaignent d’être victimes de pannes d’électricités aussi fréquentes qu’énervantes. Résultats : une part importante de la classe moyenne supérieure a décidé de s’acheter son propre générateur électrique.
Moyennant ainsi une somme de 10 000 $, les générateurs d’électricité privés deviennent avantage accessibles pour cette tranche de foyers qui voit d’un bon œil le fait de pouvoir disposer de sa propre électricité en cas de panne. Problème : l’emprunte écologique est lourde, très lourde et est autrement plus polluante que le regroupement électrogène publique.
Typiquement le genre de conséquences négatives engendrées par une politique trop privationiste et peu à l’écoute des besoins du secteur public. Ici par exemple fait d’être trop individualiste mène peu à peu à la dégradation irrémédiable des ressources planétaires. Un peu le même problème des foyers qui veulent à tout prix avoir leurs propres piscines sans se soucier une seule seconde du gaspillage engendré par ces pratiques : si tout le monde faisait ça, il n’y aurait quasiment plus d’eau potable sur cette planète.
Et ne parlons pas de l’entreprise agroalimentaires qui préfèrent brûler les surplus de blé plutôt que de le distribuer gratuitement aux pays du tiers monde : tout ça pour éviter que le cours du blé ne diminue. Ou encore les super marchés qui arrosent de javel les aliments dont la date de péremption vient d’être dépassée au lieu de les redistribuer gratuitement aux personnes dans le besoin. Enfin le temps qu’on comprenne ça…