Le début d’un long combat ? Le verdict (historique) a été prononcé par la chambre de cassation pénale de Buenos Aires (Argentine) qui a estimé, suite à la plainte d’une association de défense des animaux concernant la détention d’un orang-outang femelle de 29 ans, Sandra, que celle-ci était une « personne non humaine ». Qu’est-ce que cela signifie ? Qu’un orang-outang a des sentiments (sans blague) et, de ce fait, le droit à la liberté.
Autrement dit : d’un zoo restreint dans lequel elle aura passé plus de vingt années de sa vie, Sandra va dorénavant pouvoir évoluer dans une réserve naturelle. Pas forcément de manière 100% autonome vu que, n’ayant jamais vécu par elle-même, celle-ci pourrait bien ne pas s’adapter à son environnement naturel (et donc y mourir). À noter que si l’association a porté plainte, c’est bel et bien parce que Sandra n’allait pas bien et souffrait de sa détention. En espérant que, un jour, on comprenne que tous les animaux ressentent des émotions et, se faisant, ont le droit au plus grand des respects. Il en va de notre responsabilité en tant qu’être humain.