Parfois l’internet peut apporter du bon. C’est ce qui est arrivé au jeune Noah Brocklebank, 13 ans (Columbia) et victime de sévices de la part de ses « camarades » de classe. Insultes sur son physique, mise à l’écart, coups : le harcèlement était telle que Noah avait pris l’habitude de se scarifier les bras à de multiples endroits.
Finalement, à une semaine de son anniversaire, Noah publie sur Instagram une photo d’un de ses bras scarifié avec comme message « Jour du suicide : 8 février 2013, mon anniversaire ». Et si il y a bien une seule chose à retenir au sujet des personnes sujettes au suicide, c’est qu’il faut impérativement les prendre au sérieux. La tragédie Amanda Todd est là pour nous le rappeler.
Heureusement pour Noah, la photo en question a pu être relayée à sa mère qui a tout de suite fait interner son fils dans un hôpital spécialisé afin qu’il puisse suivre un traitement contre sa dépression et son envie d’en finir avec la vie. Consciente que les médicaments n’étaient pas la solution, la mère de Noah, Karen Brocklebank, a décidé de parler du problème de son fils sur son compte Facebook.
Depuis, les mots d’encouragements et d’espoir n’ont cessé d’affluer non seulement via le net mais aussi au travers de lettres écrites et envoyés directement à l’hôpital où se trouvait Noah. Le jeune garçon a ainsi reçu plus de 2000 lettres l’incitant à se battre et à vivre jusqu’au bout. « Avant, j’avais l’impression que tout dans ma vie était sans espoir. C’était horrible. Je n’avais personne ». Ce n’est plus le cas maintenant.