Dès le début, le ton est posé : Lara Croft n’est pas encore l’intrépide aventurière que l’on connait mais une simple adolescente livré à elle même après le naufrage de son bateau sur une île un poil belliqueuse. On se retrouve ainsi, pour notre première séquence gameplay, suspendue les jambes en l’air avec à nos cotés plusieurs autres personnes dans la même situation. A la simple différence qu’ils sont morts.
Il lui faut donc échapper de là au plus vite et utiliser tous les éléments présents à l’écran pour parvenir à nous en sortir. Pour cela, Lara Croft dispose d’une fonction de survie très efficace qui lui permet d’afficher en surbrillance tout ce qui pourrait l’aider à se dépêtrer de telle ou telle situation. Fonction dont la belle aura bien besoin tant les situations auxquels elle sera confrontée transpirent le danger : et c’est un bon point pour le joueur que nous sommes.
L’action est en effet omniprésente et bénéficie d’un effet Uncharted plutôt réussie : d’autant plus que la réalisation est au rendez-vous. Il n’y a qu’à voir la modélisation de Lara Croft pour s’en convaincre. même si les environnements demeurent assez inégaux : on se retrouve avec des intérieurs magnifiques mais des extérieurs parfois taillés à la serpe (la current gen semble avoir atteint ses limites). Niveau gameplay, Lara est plutôt gâtée avec un arsenal varié (l’arc offre de très bonnes sensations) et un système d’upgrade des armes qui permet une évolution intéressante.
On aurait pu être désarçonné par les nombreuses QTE mais celles-ci s’intègrent plutôt bien à l’ensemble. Qui plus est, c’est surtout la partie aventure, d’une richesse indubitable, qui convaincra la plupart d’entre nous. L’exploration est sans cesse renouvelée et cela sur une période assez longue (environ 10 heures de jeu). Dommage que l’histoire soit un tantinet simplette. Qu’importe, baptème réussi pour la nouvelle Lara Croft.