2 ans après le tsunami et la catastrophe nucléaire de Fukushima, on aurait pu penser que la sphère politique et civile aurait appliqué des mesures de type « Tout sauf le nucléaire » mais la réalité n’est pas si évidente. On constate ainsi que de nombreux japonais demeurent en faveur du nucléaire malgré les dangers évidents que cela comporte.
A vrai dire, même les personnes résidant dans la région de Fukushima et ayant été touchés par les radiations radioactives sont en majorité pour une reprise du nucléaire au plus tôt. Parce que selon elles et une majorité de japonais, le nucléaire est le seul moyen pour avoir de l’électricité sur la durée.
On est donc au final pas vraiment surpris de voir le premier ministre Shinzo Abe qui, dès son élection à la tête du pays, s’est déclaré pour la reprise au plus vite des centrales nucléaires en arrêt. Évidemment de nouvelles mesures de sécurité seront prises (surélever les centrales, automatiser les systèmes de refroidissement…) et il y aura davantage de procédures d’audit : il n’empêche qu’on ne peut qu’être inquiété.
Notamment parce qu’il n’existe aucun moyen de régler complètement une gestion d’après-crise car beaucoup trop chères (plusieurs centaines de milliards d’euros). Les contaminés sont ainsi complètement laissés à l’abandon et risquent d’avoir des problèmes de santé à terme. De quoi faire réfléchir quant à l’éventualité d’une telle situation catastrophe en France qui détient le deuxième plus grand parc de nucléaire au monde.