Avec le refus de Viktor Ianoukovitch d’accepter les conditions du nouveau président du Parlement, Olexandre Tourtchinov, lequel exigeait sa démission suite au conflit sanglant de Kiev, les possibilités d’une trêve s’amincissent. De même, la possibilité d’une libération de Ioulia Timochenko, ex leader de l’opposition et initiatrice de la révolution orange, emprisonnée depuis 2011, ne serait plus à l’ordre du jour.
Le chemin risque donc d’être encore long avant que l’Ukraine puisse se défaire de l’emprise d’un gouvernement qui, il y a quelques jours, a franchi la ligne rouge en tuant une centaine de manifestants. Faut-il attendre que le mandat du président actuel, élu démocratiquement, se termine ? Ou considérer, au contraire, qu’une démission est obligatoire à partir du moment où celui-ci s’en est pris à son peuple ? À voir si le nouveau Parlement, mené dorénavant par l’opposition, le destituera.