Tout commence bien. Ça commence toujours bien. L’expérience sociale se passe en Italie : il est demandé à 4 garçons de dire ce qu’ils pensent d’une ravissante petite fille blonde au sourire malicieux. « Tu es belle », « Tu es très jolie », « C’est possible de devenir ton petit ami ? ». Tout va bien. On leur demande alors de lui faire une petite caresse. Tâche auxquelles nos récents amoureux s’exécutent volontiers. Tout va bien. Et puis on leur demande de la gifler. Violemment.
La tendresse fait alors place à la tension, la tension à la gêne, la gêne à l’incompréhension…et puis à la violence ? Non. Pas la violence. Pourquoi ? Parce que ça ne fait pas sens. L’amour et la tendresse n’ont jamais enfanté la violence. Seul l’homme en est responsable. Et si cette leçon doit nous venir des enfants et de leur innocence, ainsi soit-il. Ne jamais frapper une femme, à fortiori celle qu’on aime, est une condition sine qua non de notre valeur intrinsèque. Autrement, vous ne valez rien.