C’est beau. Au bout d’une longue nuit blanche, l’annonce de la célébration des JO à Tokyo en 2020 a fait bondir de joie l’ensemble des japonais. « Banzai ! », « Yata ! », « Rasengan ! » : c’était les trois cris que l’on pouvait entendre le plus au sein de l’auditorium de Tosho. Et effectivement, il y avait de quoi être heureux. Car, après avoir souffert comme jamais depuis la catastrophe du tsunami et la menace Fukushima, la capitale du Japon craignait que ces évènements ne pèsent dans la décision du CIO.
Mais il n’en fut rien. Et ce qui est certain, c’est que les japonais se montreront à la hauteur en termes d’infrastructures et de capacité d’accueil : en témoigne le fond spécial déjà levé, s’élevant à 4,5 milliards de $, qui sera destiné à construire les quelques structures manquantes. Et, outre les évidentes retombées économiques, cette annonce va surtout faire du bien au moral des japonais qui en avaient plus que besoin. Et ils le méritent.