
« Qui sont ces gens ? » s’interroge M. Howler, CEO de l’entreprise éponyme, alors que son jet privé vient d’atterrir à Honolulu. « Je suis le seul à pouvoir utiliser cette porte de débarquement. « Nous vous attendions, Monsieur Howler » lui fait savoir Yokohama, représentant de la banque Dolphin. « Une nouvelle urgente à vous annoncer ». « Vous auriez pu m’appeler dans l’avion, non ? ». « Si jamais qui que ce soit, surtout les médias, apprenaient ce que j’apprête à vous dire, cela risquerait de faire beaucoup de bruit ». « Qu’est-ce que cela signifie ? ». « Cela concerne les 300 km carrés de votre compagnie sur le versant nord du volcan Hualalai de l’île d’Hawaii ». « L’île d’Hawaii… ». « Le gouvernement local a lancé une procédure de saisie des terrains en question il y a quelques heures ». « Ils n’ont pas le droit de faire ça ! ». « Qu’importe, la saisie en question a suffi à prouver que vous êtes un criminel. Veuillez nous rembourser notre créance de 30 milliards de dollars ». […] Et c’est ainsi que le Mouvement se mit en route.

Probablement la scène la plus intense des JoJoLands pour l’heure. Je ne m’attendais pas à ce que l’agent Bobby Jean déclenche une fusillade dans un hôpital. Lui et son stand Glory Days capable de contrôler la vitesse des balles qu’il tire. Il peut ainsi les faire bouger très lentement en vue de ne pas attirer l’attention. Dès lors que Bobby Jean a réalisé que ses cibles disposaient eux-aussi de stands, il n’a pas hésité à tirer sur des civils en vue de les atteindre. Entre cet ennemi sans merci, le stand Bags Groove de la petite Lulu qui détruit les tissus des organes vitaux de l’intérieur et le pauvre Usagi Alohahoe à deux doigts de succomber, il y avait de quoi faire !


Le story board m’a clairement fait penser au passage d’un film de Quentin Tarantino. Soit une scénique où tout part en vrille très très vite. La confrontation entre Jodio et Bobby Jean fut, à ce titre, particulièrement intense. Je me demande si Lulu va rejoindre nos camarades maintenant qu’elle a perdu son père de substitution ? Quant au nemesis principal, Acca Howler, huitième descendant de sa lignée, il reste à voir s’il constituera un danger important pour Jodio et compagnie. Ce qui est intéressant, c’est qu’il se retrouve lui-même sous la coupelle d’une « mort » imminente. Le Mouvement qui a fait la bénédiction de sa dynastie familiale oeuvre désormais contre lui.



Comme si le « destin » s’employait à broyer de tout ce qu’il a de précieux dans la vie. Pour ne rien arranger, Jodio est particulièrement intelligent et a parfaitement conscience que le Mouvement est un allié des plus puissants. Là, comme ça, j’ai bien du mal à voir comment un gâté pourri n’ayant vraisemblablement jamais connu de gros déboires va pouvoir rivaliser contre des jeunes formés par la vie. Mais voilà, Howler dispose (pour l’instant) d’un gros atout dans sa manche : l’argent. Soit tout ce dont rêve Jodio. Il me tarde de voir la suite des évènements !
