La clémence et l’immunité en échange de sa coopération. Ainsi Fred Waterford s’apprête t-il à être remis en liberté. Au grand dam de June et des autres Handmaids ayant fait leur chemin jusqu’au Canada. « L’ennemi de mon ennemi est mon ami » rétorquerait Mark Tuello en grand versé de politique qu’il est. Mais les choses sont plus compliquées eu égard aux victimes du dit ennemi. « L’ennemi de mon ennemi reste mon putain d’ennemi ». […] Une dernière déclaration inutile de June avant la libération du monstre. Le monde est décidément mal fichu. Mais quel autre choix que de continuer à se battre ? Encore et encore. Jusqu’à l’épuisement. « Jusqu’à ma mort ». […] « Genève ! » annonce, exaspérée, Moira après avoir raccroché son téléphone. « Ils vont envoyer ce chien à Genève ! ».
Mark Tuello est la raison pour laquelle tant de monde déteste la politique. La moral n’y a que peu de place. Seuls le pouvoir et l’argent qui l’accompagnent occupent un rôle central. Cela étant dit, c’est moi ou Tuello a toujours eu un faible pour Serena ? J’en viens même à penser que l’enfant pourrait être le sien mais il me semble qu’un test de paternité a été fait. Enfin ! Venons-en à ce cher Waterford et cette prodigieuse June qui n’a eu de cesse de déployer des ressources incroyables.
Ça me lasse de me répéter mais Elisabeth Moss est une actrice incroyable. Notez qu’elle participe désormais à la réalisation de la série. En tant que réalisatrice, notamment, sur certains épisodes. Ici, voir June retourner la situation en proposant un meilleur deal à Tuello (soit la remise en liberté de 22 compatriotes canadiennes en échange de Waterford) est sublime. De même que la mise à mort de l’intéressé par l’entremise de Nick et ce cher Joseph. June et ses comparses n’iront pas forcément mieux maintenant qu’il est mort. Tuée de leurs mains. Mais au moins l’opportunité a été crée et saisie. À défaut de justice. Que va t-il se passer pour June maintenant qu’elle a franchi une ligne rouge ? Que va lui apporter cette vengeance ? Encore et toujours, The Handmaid’s Tale reste une série incontournable. Prompte à soulever de nombreuses frayeurs et réflexions dans nos coeurs. D’autant plus lorsque nos sociétés sont elles-aussi plongées dans un chaos aussi absurde que injuste. Vivement la S05.
