Une réalité quotidienne. Car là-bas, c’est l’enfer. Un enfer si terrible qu’il aura permis l’engeance de monstres tels que les sous-êtres de Daesh. Le conflit syrien a t-il été géré de la mauvaise manière ? Très certainement. Mais ce qui importe, désormais, est de tenter de le résoudre en épargnant un maximum les pertes civils. Notamment ces enfants qui sont nés à même la guerre et ont développé des automatismes particulièrement durs à voir.
Ici, un photographe s’affaire à tourner un reportage sur le sol syrien lorsque son attention se porte sur une fille qui passe par là. C’est alors que celle-ci capte l’objet tourné vers elle, lève les deux mains au ciel et se dirige, le regard apeuré, en direction du photographe. Pourquoi ? Parce qu’elle a confondu la caméra avec une arme à feu et a pensé qu’elle était en joue. Voilà pourquoi cette gamine de 4 ans s’est rendue. Parce qu’elle ne voulait pas mourir. Oui, il se peut que le contexte entourant cette photo ait été inventé de toutes pièces. Peu importe, la réalité reste la même.