Spider-Man : Across The Spider-Verse

Spider-Verse

Le jour où Gwen a perdu Peter, tout s’est effondré autour d’elle. « J’étais seule… » se rappelle l’adolescente. « Incapable de dire la vérité à mon père qui pense que Spider-Woman est une meurtrière… Incapable de me confier à mes amies ». Et puis elle a rencontré Miles. Miles et les autres araignées issues de différentes dimensions. « Tout ça pour qu’on soit brutalement séparés ». Mais l’heure n’est pas à ruminer. « Le Vautour a été repéré en plein musée… » annonce la radio de police. « Faites en sorte d’évacuer les civils et de neutraliser la cible ! ». « Et c’est reparti ». […] Gwen n’aurait jamais pensé devoir révéler sa deuxième identité à son père ainsi. De la pire des manières. « Maintenant et plus que jamais… J’ai besoin de te voir, Miles ». À travers le Spider-Verse.

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On prend les mêmes, on améliore tous les aspects techniques et narratifs, et on recommence ! Comment ne pas être subjugué par la masterclass imparable que délivre Across The Spider-Verse ?! Pour dire, le seul gros défaut est qu’il soit scindé en deux parties. Avec un cliffhanger démentiel qui ne donne qu’une envie —> Voir la conclusion d’une saga qui, si elle persiste dans sa toile impériale, pourrait détrôner Spider-Man 2 du titre de « Meilleur film Spider-Man de l’histoire ». Oui, rien que ça.

La romance palpable et dangereuse entre Miles et Gwen. La leçon de courage donnée par Mme Morales face à l’injustice du monde eu égard aux minorités de toutes dimensions. Ce nemesis loufoque qui se transforme progressivement en menace terrifiante. Puis tous ces différents styles graphiques eu égard aux différentes dimensions de nos Spider-Man ! Le monde de Pavit Prabhakar est à la fois coloré, traditionnelle et contemporain. Celui de Miguel O’Hara (incarné par un Oscar Isaac des plus torturés) est futuriste et tentaculaire. Le kaléidoscope de Spider-Punk est à l’image du Londres rebelle et cassant des années 70.

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Quant aux visuels du binôme incontournable Miles X Gwen, j’ai été émerveillé plus d’une fois face à l’éventail chromatique de leurs émotions encrées à la fois dans les rêves et la réalité. Ajoutez à cela une action de folie, une mise en scène survoltée, un humour calibrée, une émotion à fleur de peau et une tonalité plus sombre, vous obtenez un chef d’oeuvre à (re)voir aussi tôt que possible.

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Catégorisé comme Ciné

Fondateur de YZGeneration, YummyZ, Ikke et Bang. Alter ego de Fafa Le Geek.

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