Cette semaine aura décidément été porteuse de bonnes nouvelles dans l’avancée d’un remède définitif contre le sida. Alors que nous vous parlions début Janvier d’un vaccin permettant de bloquer temporairement le virus sans avoir à prendre de médicaments antirétroviraux, il semblerait qu’un nourrisson né avec le Sida ait été complètement guéri au bout de 3 années.
Cette guérison fonctionnelle aurait été permise grâce à la prise d’antirétroviraux moins de 30 heures après sa naissance : chose qui est normalement censé intervenir beaucoup plus tard. Or, la prise de médicaments au plus tôt de la naissance d’un nouveau-né empêcherait la formation de réservoirs viraux : ceux-là même responsables de l’infection du sida.
Évidemment le but est d’avant tout de prévenir l’infection avant que l’enfant soit né (ce qui est d’ailleurs déjà pratiqué) mais il n’empêche qu’une telle découverte pourrait être salvatrice : notamment dans les pays pauvres où seulement 60% des femmes enceintes infectées prennent des médicaments. Quid d’une guérison ultime des personnes déjà infectées ? Et bien il semblerait que des chercheurs US aient découvert l’existence de nanoparticules contenant une toxine étant à même d’éradiquer le sida.
Et cette toxine (la méllitine), c’est notre ami l’abeille qui la produirait au sein de son dard : son poison serait tellement puissant qu’il parviendrait en effet à percer les protections du VIH. Au contraire des antirétroviraux qui ne font que stopper la propagation du virus. Une très bonne piste donc dans la recherche d’un antidote qui puisse mettre, une bonne fois pour toutes, un terme à ce fléau.
