« Carlos et Juan… » intronise Peyote. « Voici mes amis. Des mariachis très célèbres au Mexique. Non pas pour leur musique mais pour leur nature des plus coriaces ». Ce qui explique pourquoi les Boz, utilisés en tant que medium, sont si agressifs. « Et désormais… » poursuit Peyote. « Il est temps pour moi de venir à bout de toi, Chocolove ! ». « Utiliser tes camarades mourants en tant que marionnettes ?! » s’insurge le shaman. « Il n’y a pas de quoi être fier !!! ». Mais Chocolove a beau essayer de n’atteindre que Peyote, celui-ci dispose de ses propres esprits défensifs. Des Poupées Calavera. Les squelettes du Mexique. Symboles de mort. « Lorsque ma guitare entre en résonance avec les âmes, les fantômes dansent !!! ». Sur ce, que le combat reprenne. « Je ne te le pardonnerai pas… » jure Chocolove. « Regarde-moi, grand-père !!! ».
Victime de la haine avant d’en devenir lui-même ambassadeur. Le passé de Chocolove est semblable à bien d’autres destinées à travers le monde. Lorsqu’un monstre vous prend ce que vous avez de plus cher, il n’est pas rare de vous transformer à votre tour en coquille vide. Capable d’exécuter des innocents juste parce qu’ils ont croisé votre route. Chocolove faisait partie de ces âmes errantes avant qu’il ne rencontre son père spirituel. « Est-ce que le fait de tuer t’a apporté quoi que ce soit ? ». Plutôt que d’avoir les mains pleines de sang, n’est-il pas mieux de rire de bon coeur à chaque moment qui le permet ? « Ne cède plus jamais à la haine… » lui a intimé le vieil Olona avant de rendre l’âme. « La colère n’a jamais sauvé qui que ce soit. Toi plus que n’importe qui d’autre devrait le savoir ».
Puisse son héritier incarner le plus noble et puissant Jaguar de ce monde ! Capable de faire rire le plus puissant des Calavera ! Très bon focus sur Chocolove ! Et l’un des arcs narratifs les plus aboutis de Shaman King. Je me souviens pourquoi il faisait partie de mes personnages favoris… Être capable de faire rire les Calavera et Mariachis de Peyote ! Qui l’aurait cru ? De même que réaliser que tous les amis de Chocolove, ceux-là même ayant tué Olona, sont désormais présents dans les gradins. La haine n’apporte rien. Le rire, en revanche, est la première étape vers le bonheur.
