C’est un sujet qui revient de plus en plus sur la table : les geeks seraient des machos puceaux en puissance et persuadés que la femme n’est qu’un objet de désir destiné à assouvir leurs pulsions sexuelles. Phénomène d’autant plus visible quand on constate l’absence flagrante d’héroïnes principales à l’exception de Lara Croft et Samus Aran. Et quand ce sont des personnages secondaires, celles-ci sont destineés à être au choix la demoiselle en détresse , la bimbo en mini-short ou bien encore la guérisseuse de service (l’infirmière quoi).
Mais qu’en est-il dans la réalité ? Et bien on s’aperçoit que tout ne va pas si mal que ça : les joueuses sont de plus en plus nombreuses sur le marché du jeux vidéo et intègrent même les compétitions. Là où l’atmosphère peut devenir lourde c’est quand certains mecs, au choix jeunes ou joueurs de CoD, invectivent les joueuses en ligne en leur faisant toute sortes d’avances plus ou moins lourdes. Mais ces cas sociaux sont relativement rares et, la plupart du temps, les femmes se sentent tout de même à l’aise dans l’univers gaming.
Et pour cause, elles y sont plutôt bien accueillies : en témoigne les multiples aides et cadeaux faits aux avatars féminins dans les MMORPG. Ce qui incite même certains petits malins à se faire passer pour des femmes dans le but de s’attirer les faveurs du joueur mâle et recevoir davantage d’items. D’autant plus quand vous affirmez être célibataire : alors là c’est la fête du slip. Un peu comme dans la réalité en fait.
On en revient alors au même problème : un manque flagrant d’héroïnes féminines qui ne soient pas des stéréotypes ambulants. La balle est donc du coté des développeurs s’ils veulent commencer à s’adapter à un marché qui devient de plus en plus ouvert aux femmes et avec lesquels il faudra désormais compter. Et là c’est pas encore gagné : notamment chez certains développeurs japonais qui restent ancrés dans une conception de la femme un poil sexiste (si ce n’est pire).
