« Je n’arrête pas de penser à… » dit une jeune femme allongé sur un sofa. « À ? » lui demande Rémi Millburn. « Vous. D’une façon sexuelle ». « Hm… C’est ce qu’on appelle un transfert. Assez commun, ma foi ». « Je veux vous faire l’amour ». « Ho ». « Maintenant ». « Hm ». Comme à son habitude, Rémi se fait une joie de concilier plaisir professionnel et plaisir charnel. Qu’importe qu’il soit marié et ait un fils. Lequel est d’ailleurs au courant des écarts du paternel au vu de son manque de discrétion. « Maman… » dit un jour Otis à sa mère. « Pourquoi Papa était nu avec cette dame ? ». « Que veux-tu dire ? ». « Papa était tout nu avec une dame dans son bureau. Ils ont cassé plein de trucs et j’ai vu leurs fesses ». Après un moment de silence, la réponse de sa mère se fit sans ambages. « Sais-tu ce qu’est le sexe, Otis ? ». « Non » fit-il de la tête. « Le sexe, c’est quand un homme met son pénis dans le vagin d’une femme ». « Ça fait mal ? ». « Parfois, oui. Mais le sexe peut être également fantastique. Tout comme il peut causer beaucoup de peine. Et détruire des vies ». C’est à partir de ce moment que Otis eut un blocage quant à la chose. Un blocage qui n’a eu de cesse de le suivre depuis.
Merci, Rémi Millburn. Pour avoir insufflé un tel traumatisme à votre fils, Otis, qu’il ne parvient pas à se masturber et encore moins à faire l’amour. Ce qui me révolte encore plus est le fait qu’il n’assume pas ses erreurs. Comportement typiquement masculin ? Men are trash ? Allez savoir. Reste que de manière générale, le papa a souvent plus de choses à se reprocher que la maman. Je me demande pourquoi Otis ne lui en veut pas davantage. Espérons que Ola soit la bonne… Elle l’air assez sensationnelle, ahah. Et j’ai bon espoir que grâce à leur relation, Jean accepte d’avoir un semblant de quelque chose avec Jakob. J’imagine que son désir d’indépendance affective a un rapport avec les tromperies de Rémi Millburn. Quel enfoiré… Mis à part ça, Éric semble redevenir petit à petit le Éric qu’on aime tous. Plutôt que cet amas de souffrance qui ne sait que faire de son mal-être. S’endurcir est une chose essentielle dans notre monde. Mais cela doit passer par un contrôle de soi irréprochable. Allez, Otis ! Excuse-toi xx fois et réconciliez-vous, fichtre !
