« Alors qu’elle entre dans la salle d’interrogatoire, Glenoxi sent son ravisseur l’observer. Sa longue langue de serpent se glisse hors de sa bouche humide. Elle regarde son pénis violet battant et nervuré s’approcher d’elle. Sa cavité abdominale frémit au point de pouvoir goûter l’une de ses trois glandes buccales. Et c’est en glissant son phallus glissant à l’intérieur d’elle qu’elle sentit… ». Ettt c’est la panne d’inspiration. « Qu’est-ce que je suis censée sentir, au juste ? » se demande Lily. Que faire après ? […] « Va te faire foutre, Jeffrey !!! » crie Cynthia à l’adresse de son (ex ?) copain. Parce qu’il ne parvient pas à se souvenir de sa date d’anniversaire. « C’est de la violence conjugale ! ». « Oublier un anniversaire, ce n’est pas de la violence conjugale ! » proteste Jeffrey. « Va te faire f… Ho, bonjour, Maeve ! ». La jeune fille doit-elle demander à Cynthia de venir la chercher une fois qu’elle aura avorté ? Hm, probablement pas. « Il ne me reste plus qu’à demander à l’idiot de frère ». « Nous sommes désolés. Le numéro composé n’est plus attribué ».
Un épisode chargé en émotion et mis en scène de manière particulièrement belle. Un tour de force impressionnant dans la mesure où l’avortement est abordé. Oui, chaque femme a le droit de disposer de son corps comme elle l’entend. Non, ce n’est jamais facile de prendre une telle décision. D’autant plus que les procédures et la dite-opération requièrent un investissement à la fois psychique et physique. La complicité qui s’est crée entre Maeve et la cinquantenaire délurée était très touchante. Merci, Netflix, pour produire des séries aussi importantes d’un point de vue pédagogique et symbolique. Sur un autre plan, on apprend que l’homosexualité de Éric ne semble pas tout à fait acceptée par ses parents. Son père pourrait éventuellement le comprendre mais c’est du coté de la mère que cela semble bloquer. Enfin, comment ne pas tomber sous le charme de la pétillante Lily et son appétit créatif gargantuesque pour le sexe ? Gageons qu’elle trouvera bientôt son poulpe au pénis battant. C’est fou comme on s’attache vite aux personnages de Sex Education ! Même auprès de Jackson et cette mère obsédée par le désir de calquer son rêve brisée sur celui de son enfant. Allez, la suite !