Il était temps u_u Après avoir longtemps nié son implication dans l’établissement de « maisons de conforts » sur les territoires occupés par le Japon lors de la 2e guerre mondiale (1939-45), le premier ministre Shinzo Abe a enfin fait voeu de repentir en annonçant notamment le versement de 7,5 millions d’euros aux familles des « femmes de réconfort ». Soit toutes celles qui se seront fait violer pendant plus de cinq ans par l’armée japonaise. Souvent mineures, celles-ci se faisaient enrôler de force dans des maisons closes et devaient se soumettre aux demandes des soldats japonais sous peine d’être battues à mort.
C’est d’ailleurs ce qu’il s’est passé pour toutes celles ayant tenté de se soustraire à la vindicte japonaise. Provenant principalement de Corée (colonisé de 1910 à 1945), de Chine et des Philippines, plus de 200.000 femmes ont connu l’enfer avant d’être libérées suite à la défaite japonaise contre les États-Unis en août 1945. Rappelons que Hayao Miyazaki avait lui-même plaidé pour des excuses officielles du Japon pour son comportement impardonnable affiché lors de l’époque impériale (1868-1945). Gageons que c’est en cours.