« Vous êtes prêts ? » demande le supérieur Skrull à ses soldats. « Vous pensez que ça va marcher ? » s’interroge la nouvelle recrue, Beto. Manifestement, voilà une question qu’il n’aurait pas dû poser vu le regard inquisiteur de ses pairs. […] « Chers membres du Conseil… » les accueille Gravik. « J’ai envoyé trois agents infiltrer la Royal Navy et ordonner l’attaque d’une cible clé de l’ONU ». Un nouvel élément de chaos. « Et lorsque les Avengers débarqueront… » poursuit le leader de la Nouvelle Skrullos. « Nous ferons en sorte non-seulement de changer de visage mais de pouvoirs ! Des Super Skrulls ! ». Et pendant que l’humanité s’entretuera, les Skrulls les achèveront par derrière. « Camarades, c’est le début d’une Nouvelle Ère ». […] « Je veux dire… » se reprend Beto. « Semer le chaos ? ». « Pourquoi as-tu rejoint la résistance ? » lui demande le supérieur. « Pour… Pour que notre peuple cesse de fuir ». « Pour la même raison que moi… Non par crainte du passé mais par foi en l’avenir… Or, toute foi se base sur des risques, n’est-ce pas ? ». « Oui… ». Sur ce, que la mission commence.
Voir un Nick Fury dans l’intimité fragile du quotidien est quelque chose dont je ne pensais pas avoir besoin… Et pourtant ! Quelle percée en termes d’affect ! Pour l’heure, le character Building de Fury est l’un des plus solides du MCU en termes de séries produites. Puis on en parle de la complicité folle entre Fury et Talos ? Deux vieux briscards qui ne peuvent s’empêcher de s’envoyer des piques à longueur de journée. Quant à Gravik, il est assez impressionnant de voir à quel point celui-ci a toujours une longueur d’avance sur ses principaux ennemis. Quitte à être à l’origine d’une dramaturgie particulièrement lourde. D’abord Maria Hill, maintenant G’iah. Secret Invasion ne cesse de me surprendre. Et ce cliffhanger de fin avec la femme de Nick et la voix de Rhodes à l’autre bout du combiné… Damn !!!
