L’heure est grave : Jet ne semble plus maitre de ses actes et s’apprête à lever la main sur une Hanako déjà gravement blessée lorsque tout d’un coup une résurgence de conscience apparait. Mais c’est le moment que choisit l’Evol Inzen pour apparaitre : selon lui le Zet est trop dangereux et il lui faut impérativement y mettre un terme.
C’est sans compter l’intervention d’Haïtani qui, c’est une première, parvient lui aussi évoluer au même titre que Inzen. S’ensuit un combat de titans entre les deux monstres tandis que Jet, grâce à l’ intervention de Konoha, parvient à définitivement refaire surface. Du coté de Koga, un nouveau costume le met en symbiose total avec le player Ichiro : ce qui rend le jeune homme plus fort…mais également de plus en plus radical dans sa conception de la justice.
Un bon tome que celui-ci même si on aimerait que ça avance plus rapidement : en 4 tomes les personnages n’ont toujours pas quitté le building et ça commence à faire beaucoup. Un autre problème récurent est que l’univers crée par Masakazu Katsura peine à immerger le lecteur : la faute à des mécanismes trop étranges et complexes à appréhender (Players, Evols, la symbiose insecte/robot de Koga…). À reconfirmer ceci-dit une fois toute la saga terminée mais on a pour le moment l’impression que nombre d’embranchements scénaristiques et de personnages sont superflus et ne devraient pas avoir leur place sur le fil rouge.
Reste des planches toujours aussi agréables et des personnages principaux (Jet, Koga, Haïtani, Hanako) toujours aussi intéressants et vibrants : notamment Koga dont, sur ce tome, l’obsession de justice virent à la psychose la plus malsaine. Le cliffhanger de fin est à ce titre plutôt réussi et on espère un tournant radical en termes de drama : chose qui n’a pas été constatée depuis un bon moment sur Zetman.
