Alors qu’un esclave, surpuissant au combat, est en pleine cavale, poursuivi par Serpent et ses hommes, Thorfinn et Einar se demandent s’il faut agir ou laisser les choses se faire. Surtout que la belle Arneis semble avoir un lien avec cet homme et qu’il risque d’y avoir un drame si personne n’agit rapidement. Cependant, Thorfinn a dit adieu à la violence et aux armes. Désormais, il n’agira plus ainsi. Désormais, il ne sera plus le meurtrier qu’il a été auparavant.
Est-ce que je vous ai déjà dit à quel point Vinland Saga était l’un des meilleurs seinens au monde ? C’est simple : une fois le tome commencé, je n’ai pu m’arrêter de lire qu’une fois arrivé à la fin. La faute à une intrigue superbement ficelée, des personnages travaillés au poil, un univers royalement exploité, et ce dessin maitrisé as fuck.
Impossible de ne pas s’attacher à l’histoire de cet esclave, à son passé, puis à toutes les pérégrinations qui suivent. Chose qui est très bien dans Vinland Saga : le cachet Game of Thrones est de vigueur. À savoir qu’à peu près n’importe qui peut mourir : occasionnant par là même une tension permanente, surtout qu’on s’attache aux personnages vu le travail réalisé par l’auteur (Serpent est particulièrement badass).
Le pire ? Impossible de trouver un défaut à ce manga qui sait à la fois prendre son temps mais aussi accélérer les choses lorsqu’il le faut. Et que dire des combats, toujours aussi intenses et superbement mis en scène ? Il faut juste prendre en compte le fait que les êtres humains de Vinland ont des performances un poil supérieures à la normale et c’est du tout bon. Bref, on en redemande, encore et encore.