Review : Upside Down – See it to believe it

Adam et Eden (Kirsten Dunst) vivent dans un monde où la gravité fait loi : il y a ceux d’en haut qui, comme Eden, sont privilégiés en toutes circonstances. Et ceux d’en bas qui, comme Adam, vivent en parias dans la misère et les déjections des habitants d’en haut. C’est dans ce contexte de ségrégation absolu que font donc connaissance Adam et Eden : c’est le coup de foudre instantané et nos deux tourtereaux vont dès lors continuer à se voir malgré l’interdiction absolu pour un habitant d’en haut d’être en contact avec une personne d’en bas.

Et ce qui devait arriver arriva : Adam et Eden se font attraper sur le vif par la brigade des frontières et, dans l’incident, Eden tombe par terre et perd la mémoire. Quant à Adam, il perd sa maison et sa tante dans le procès. 10 ans plus tard, Adam n’a toujours pas renoncé à retrouver l’amour de sa vie et travaille sur une expérience qui pourrait bien chambouler le fonctionnement des deux mondes.

On ne pensait pas trouver plus niais et aseptisé que Twilight (ou plus récemment Les Âmes Vagabondes), Upside Down nous démontre brillamment le contraire. Entre la fabuleuse amnésie partielle de l’héroïne et la niaiserie insupportable du héros qui veut changer le monde grâce à la force de l’amour : il y a de quoi faire (rien que leurs nom en disent long). D’ailleurs c’est simple : tout le film tourne autour de l’amour entre les deux personnages principaux et de l’espoir qu’ils suscitent. Chose qui se révèle vite insupportable quand on constate le vide intersidéral de l’intrigue, l’absence de but des personnages secondaires (à part aider le héros à banger sa copine) et le nombre de passages guimauve/barbe à papa aussi invraisemblables qu’insupportables.

Mention spécial au héros principal et sa tête de Mickey qui surjoue constamment ses émotions et donne envie d’être abattu le plus rapidement possible d’une balle dans la tête. La seule qualité du film est son visuel carte postale (un brin photoshopé certes), son concept brillamment retranscrit et sa très belle bande son. Est-ce que ça justifie d’aller voir le film ? NON. Trop de niaiserie tue la niaiserie et mention spéciale à la fin qui se charge de nous prendre définitivement pour des bisounours autistes.

Upside Down Meme

Note YZ : 4/10

Fondateur de YZGeneration, YummyZ, Ikke et Bang. Alter ego de Fafa Le Geek.

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