Ça y est, Ani et Ray sont passés à l’action. Ensemble. Dans un lit. Et c’est lors de la phase post-coït que Ani tente de se remémorer une part très sombre de son enfance. Lorsqu’un homme, beaucoup plus âgé qu’elle, l’avait appelé « Ma jolie » et qu’elle avait ressenti beaucoup de fierté suite à ce compliment. « Ça me rend malade » enrage t-elle. Plusieurs heures plus tard, Frank fait ses adieux à Jordan. Probablement ses adieux pour de bon.
Trop de pathos, trop de personnages, trop d’intrigues…clairement, Nic Pizzolatto, le réalisateur, s’est embourbé dans sa vision comme il faut alors qu’il avait pourtant délivré une saison 1 brillantissime. Comme quoi, HBO n’aurait jamais dû lui laisser carte blanche du fait du succès critique de la première saison. Il n’a pas su gérer la pression et a eu la folie des grandeurs. Du coup, on se retrouve avec…ce truc.
SPOILERS
Ici, pour ce finale, j’était tellement perdu que je n’ai même pas compris qui était derrière le masque de corbeau (soit Leonard l’orphelin) durant la première moitié de l’épisode. Idem pour la prostituée qu’ils retrouvent dans la tanière. Et le chef Holloway, à part avoir compris qu’il était corrompu… ¯\_(ツ)_/¯ Mkay. Puis cette succession de grosses scènes de fusillades…si on avait compris les enjeux, elles auraient surement eu plus d’impact. Enfin…au moins la conclusion délivre t-elle son lot d’action, de tensions et de noirceur. Frank et Ray ne survivant pas : ce qui laisse Ani et Jordan comme seules rescapées de la saison. « Alas », ça ne suffit pas.