Ça alors, Toriko et Komatsu étaient loin de se douter de l’ampleur des efforts qu’il va leur falloir fournir s’ils veulent venir à bout du fameux temple du bois gourmet ! Concentration, dévouement et gratitude…Toriko s’attendait à casser du monstre, celui-ci se retrouve à méditer devant des prêletorches (lesquelles s’éteignent dès lors qu’elles sentent des pensées autres que la gratitude). « Combien de temps vais-je encore devoir attendre comme ça » ? « Encore un petit moment Toriko. Mais fais-moi confiance : au bout de la Voie, tu ne le regretteras pas ».
Plutôt sympa cet arc d’entrainement ! J’ai d’ailleurs mieux apprécié la partie training que celle orientée action qui survient à la fin du tome. La faute principalement aux ennemis de la Gourmet Corp qui débarquent un peu de nulle part. Qu’il s’agisse de Také transformé en méchant malgré lui (enfin je pense) ou l’espèce de monstre hybride tout musclé qui, on le devine aisément, va uniquement servir de chair à pâtée à Toriko afin d’illustrer son GROS power up.
À la limite, Chiyo, classée parmi les cinq plus grands chefs mondiaux, a un style de combat intéressant et particulièrement cruel : à savoir que ses coups sont si délicats qu’elle peut vous arracher la colonne vertébrale sans vous faire ressentir la moindre douleur u_u Dommage que son combat avec Maitre Chin ne soit à moitié bâclé. J’aurais bien aimé voir de quoi est vraiment capable l’un des quatre Trésors Nationaux de l’ère Gourmet.
Il faut croire que ce sera à Toriko d’en finir avec elle. Histoire de nous montrer à quel point il a évolué. Un point que j’ai d’ailleurs bien aimé avec ce power-up est que l’auteur s’est appliqué à nous le rendre crédible en dédiant pas moins du tiers du tome au training. J’attends maintenant de voir comment les trois autres rois, Coco, Sunny et (surtout) Zebra vont rattraper leur retard. Quoique, il se pourrait fort bien que ce dernier ait déjà énormément progressé (monstre qu’il est) -_-‘