Stupeur : alors que Toriko et Komatsu sont enfin parvenus à mettre la main sur la pousse d’ozone, un mystérieux animal fait son apparition. Semblable aux GT Robots, son aura ne dégage pourtant rien d’hostile…mais transpire la puissance. Une fois revenus à bon port, nos amis prennent un repos bien mérité mais, très vite, Toriko devient obsédé à l’idée de tester ses forces dans le monde gourmet.
Pourtant, notre héros est encore loin d’être au niveau et il l’apprend de la manière dure en se faisant exploser quelques minutes à peine après y avoir mis les pieds. Heureusement pour lui, Jirô arrive à la rescousse, prévenu par Sunny, et montre à Toriko le niveau requis pour survivre dans ce No-man’s Land. Ainsi le Monde Gourmet reste t-il encore hors de sa portée : il va falloir s’entrainer encore plus dur qu’avant.
Enfin voit-on le fameux monde gourmet ! Et, comme prévu, c’est du très très lourd et Toriko n’a tout simplement pas (encore) les épaules pour ça ! Et c’est ce qui fait vraiment plaisir dans ce manga : le héros est loin d’être surpuissant et subit même plusieurs défaites lors de gros combats (cf Tommryrod). Ce qui ne fait que crédibiliser l’univers et perturber les sacro-saintes règles du shonen comme quoi le héros, à l’aube de la mort, va soudainement vaincre grâce à la puissance de l’amour et de l’amitié (Qui a dit Fairy Tail ?)
Autre chose qui fait plaisir : l’auteur sait prendre son temps et ne va jamais se risquer à bâcler son histoire (sans faire trainer en longueur pour autant). Qui plus est, l’univers de Toriko est plaisant et appétissant à souhait, et ne parlons pas des persos qui, chacun à leur manière, parviennent à se construire une véritable identité. C’est un fait : Toriko fait aujourd’hui partie des valeurs sures du shonen.
