Madame Steel est prise au piège : d’une minute à l’autre, la garde rapprochée du président Funny Valentine lui mettra la main dessus et la tuera pour avoir découvert leurs sombres intentions. Heureusement pour elle, un allié de taille lui sauve la mise et lui permet de se mettre à l’abri…temporairement. Car Valentine dispose d’un capitaine redoutable dont les compétences au combat s’avèreront mortelles à plus d’un titre.
Enfin un peu de drama ! Il était temps au bout du neuvième tome. Après, vu la manière dont ça a été fait, j’ai bien peur qu’il ne s’agisse que d’un coup de bluff. Ce qui ne serait pas plus mal tant la mort du personnage en question parait expédiée. Reste que la série a vraiment besoin d’une bonne dose de drama si elle veut nous faire un peu plus accrocher à l’histoire.
Ceci-dit, et en attendant d’en savoir plus sur cette fameuse mort (ou pas), le tome 9 reste intéressant à suivre dans la mesure où il continue à exploiter ce que la série sait faire de mieux : les courses à cheval. Impossible d’interrompre sa lecture à partir du moment où la course entre Dio, Jayro, et Joestar débute. Clairement, Hirihiko est un auteur qui excelle dans la mise en scène de situations inédites et totalement folles.
Même si cette folie lui joue parfois des tours. Dommage également que son dessin n’ait que trop peu évolué depuis quelques années. Ses personnages manquent d’âme et, à l’instar de Urasawa (Monster, Billy Bat), cela se traduit par un manque d’immersion dans l’univers. Bref, plus qu’à créer un véritable gros méchant (Dio étant plus un rival qu’un nemesis) et, comme dit auparavant, initier un peu de drama.