À peine Zeppeli et Joestar se sont-ils débarrassés d’un ennemi qu’un autre, encore plus redoutable apparaît ! Mais que veulent-ils donc à la fin ? Une chose est certaine : cela semble être lié à Zeppelin et terminer la course en premier n’est donc plus le seul enjeu, il va falloir aussi rester en vie. Et la clé de l’énigme se trouve peut-être bien en Johnny même. À savoir cette effrayante main momifiée et ce stand en forme d’oiseau boudiné qui semble suivre Johnny à la trace.
Mais l’heure n’est plus à la réflexion, le stand du nouvel adversaire est vicieux : créant un espace dans le ciel où il lui est possible de matérialiser des crochets à partir du ciel ou de n’importe quel objet inanimé et vivant. C’est grâce à cette capacité qu’il parvient à capturer Zeppeli…et s’apprête à en faire de même pour Johnny.
Ce tome 5 de Stone Ocean ne fait que confirmer l’inquiétante tendance constatée dans le volume précédent : à savoir une suite de longs combats confus et, dans le même temps, très peu de fil rouge. Or, il est vraiment urgent que Hirohiko Araki se bouge et bouleverse un tantinet la narration et sa structure parce que là, ça devient linéaire as fuck.
En fait, on a l’impression que la partie course est réussie et maîtrisée tandis que la partie combat se contente de faire du Jojo’s. Sauf que, cette fois-ci, la pâte ne prend plus. Il n’y a qu’a voir le combat de ce tome : on sait pertinemment que Zeppeli et Johnny vont s’en sortir grâce à un ingénieux rebondissement et voilà, next one. Time to speed things up Araki !