Ça y est, la première étape des 15 000 mètres vient à peine de commencer qu’un de ses grands favoris, le voyageur du désert Urmd Abdul, a dû déclarer forfait suite à son duel avec le mystérieux Jayro Zeppeli. Mais c’est maintenant au tour d’un simple rookie, Pocoloco, de donner des frayeurs à Jayro Zeppeli et Johnny Joestar du fait de sa chance monstrueusement inconcevable.
Mais il n’y a pas que Zeppeli et Joestar dans la course : le prodige de l’aristocratie anglaise et surdoué d’équitation, Diego Brando, compte aussi mettre son grain de sel . Étant à même de repérer tous les petits tics des chevaux, celui-ci parvient à les retourner à son avantage. Mais cela sera t-il suffisant face à Zeppeli et ses boules en métal rotatives ?
Dans la lignée du premier volet, le deuxième tome de Steel Ball Run signe là encore de très bons chapitres avec un final à la fois haletant et pleins de rebondissements. On y voit évoluer tous les principaux personnages introduits dans le 1er tome avec de nombreuses confrontations à la clé. Lesquelles sont par ailleurs fort réussies et on ne peut qu’être qu’époustouflé par l’ingéniosité de Hirohiko Araki à mettre en scène tous ces duels.
D’autant plus qu’il s’évertue à apporter des explications et se sert sans cesse de l’environnement et des protagonistes pour inventer de nouveaux mécanismes et autres tactiques auxquels nous n’aurions jamais pensé. Et ce qu’on apprécie encore plus, c’est la lisibilité de l’action qui a clairement fait un bond (dans le bon sens) depuis Stone Ocean. Croisons les doigts pour que l’auteur reste dans cette lignée.